Tel : (+33) 06 82 87 40 53   |    Mail
la rhinoplastie médicale

la rhinoplastie médicale

Un article du Dr F.BRACCINI* de Nice rapportée dans le Journal de Médecine Esthétique et Chirurgie Dermatologique permet une approche particulièrement intéressante de cette technique peu demandée par les patients et particulièrement appréciée dans ma pratique, elle se fait par touches successives en accord avec le patient.
En effet cette injection de « filler » au niveau du nez permet d’améliorer l’esthétique du nez dans les différents plans, aussi bien au niveau du profil que de face : cette injection, qui se fait au mieux avec de l’hydroxyapatite de calcium, produit non hydrophile particulièrement malléable, permet d’obtenir les meilleurs résultats sans œdème secondaire.
L’injection pouvant être légèrement douloureuse au niveau de la pointe du nez, mais aussi au niveau de l’angle nasolabial où une injection préalable d’anesthésiant est indispensable ; les produits utilisés étant par ailleurs mélangés à des anesthésiants la douleur est totalement atténuée.
L’injection doit être profonde pour que le produit ne soit pas visible en surface.
Le traitement de l’arête nasale est facile à réaliser, celle des zones latérales est par contre plus difficile à mettre en place mais permet d’améliorer régulièrement les asymétries et diminuer les déviations latérales.
Le traitement après chirurgie du nez peut être proposé, mais avec prudence car il existe alors des fibroses que l’injection ne permet souvent pas de compenser.
Cette injection doit se faire en accord avec le chirurgien traitant.
La rhinoplastie médicale par filler est optimale lorsqu’elle s’associe à l’injection de toxine botulique notamment au niveau des « bunny lines » sur les faces latérales, au traitement des rides intersourcilières (rides du lion) et des muscles abaisseurs de la pointe du nez.
Les risques liés à cette pratique sont très faibles notamment il est très rare de créer un hématome, l’éventuelle blessure d’une branche nerveuse superficielle est sans conséquence et dans ma pratique habituelle je n’ai jamais eu de complication.

*J. Méd .Est. et Chir. Derm. Vol. XXXXIII, 170, juin 2016,
99-10

Fermer le menu